Le Grand Prix de Spa-Francorchamps représente un retour sur investissement de 315%

© AFP

L’organisation du Grand Prix de Spa-Francorchamps représente, en termes de retombées économiques, un retour sur investissement de 315%, a annoncé lundi Pierre-Yves Jeholet, ministre wallon de l’Economie, lors de la présentation à la presse d’une étude commandée par la SOGEPA, le bras financier de la région, à Deloitte.

Cette analyse, basée sur une méthodologie également appliquée lors d’analyses similaires pour les Grands Prix du Canada et d’Australie, souligne qu’un euro investi par le gouvernement wallon dans l’organisation du Grand Prix F1 génère 3,15 euros de valeur ajoutée en Wallonie et même 4,54 euros en Belgique.

Le Grand Prix 2017, sur lequel cette étude est basée, a joui d’une fréquentation en hausse de 7,5% par rapport à 2016 puisque 95.965 billets ont été vendus, dont 90.185 à des spectateurs étrangers. Les spectateurs wallons représentent 2.133 billets pour 3.646 pour les visiteurs flamands et bruxellois, soit un flux total estimé à 265.000 spectateurs en trois jours.

Selon cette étude, les visiteurs “one day”, représentés à 94% par des spectateurs étrangers, ont dépensé 119 euros en moyenne par jour alors que les touristes qui ont profité d’un court séjour (4,3 jours) à l’occasion du Grand Prix de Spa-Francorchamps ont dépensé par jour en moyenne 112 euros.

Sur base de ces chiffres, les retombées économiques en Wallonie sont estimées à 20,5 millions d’euros, soit 21% d’augmentation par rapport à l’édition 2016, clôturée à 17 millions d’euros sachant que, sur base de ces chiffres, le déficit a déjà été absorbé par la Région wallonne.

“Il était de 6,5 millions en 2017 pour 8,5 millions en 2016, soit une diminution de 24%”, a souligné Pierre-Yves Jeholet qui aspire à réduire encore à l’avenir cette intervention financière de la Région wallonne dans le cadre de la prolongation de la F1 en Belgique.

Partner Content