Le Fonds monétaire international appelle le gouvernement belge à faire des efforts budgétaires, sur fond de vulnérabilité persistante du secteur financier et de perte de compétitivité du pays par rapport à ses voisins, dans son rapport annuel publié mercredi.
“Le secteur financier a été transformé et réduit à la suite de la crise financière, mais des vulnérabilités persistent. Combinées à la situation fragile des finances publiques, ces vulnérabilités pourraient (…) saper la stabilité macroéconomique”, met en garde le FMI. Parmi les problèmes identifiés, “les créations d’emplois seront insuffisantes pour empêcher une hausse du taux de chômage”.
De plus, “depuis 2011, la Belgique est derrière l’Allemagne, la France et les Pays-Bas en termes de performance à l’exportation”, un problème que le FMI met en relation avec le coût du travail, qui a augmenté plus vite que dans les pays voisins. Comme il le fait régulièrement, le FMI critique l’indexation automatique des salaires pratiquée en Belgique, qui “pèse sur la croissance”.
Si le gouvernement belge “a entrepris des efforts importants en 2012 pour réduire les risques budgétaires”, l’effort doit se poursuivre avant les élections de 2014, estime le FMI. L’effort budgétaire devrait porter sur la réduction des dépenses et non sur des hausses d’impôts, insiste FMI.
