Le “dilemme Ageas” de l’Etat belge

Ageas (ex-Fortis Holding) a annoncé son intention d’exercer progressivement ses options sur les actions BNP Paribas détenues par l’Etat belge, ce qui posera à celui-ci un dilemme qui se chiffre en milliards d’euros.

Ageas (ex-Fortis Holding) a annoncé son intention d’exercer progressivement ses options sur les actions BNP Paribas détenues par l’Etat belge, ce qui posera à celui-ci un dilemme qui se chiffre en milliards d’euros, écrit le quotidien financier L’Echo dans son édition de jeudi.

La période d’exercice de ces options s’ouvre le 10 octobre prochain et court jusqu’au 9 octobre 2016. Selon Bart De Smet, CEO d’Ageas, l’intention est de tenter de maximiser la valeur de l’action pour l’actionnaire. D’après L’Echo, quelque 100.000 actions sont concernées.

L’Etat belge a payé l’équivalent de 58,22 euros par action. Si elles montent jusqu’à 66,672 euros, la plus-value est pour l’Etat. Au-delà, elle est pour Ageas, qui exerce alors ses options et redistribue l’argent gagné à ses actionnaires, selon un mécanisme prévu pour compenser partiellement les pertes essuyées lors du démantèlement de Fortis.

Si l’on en croit L’Echo, l’Etat pourrait avoir envie de revendre ses actions pour dégager de l’argent frais si le cours de l’action BNP Paribas remontait quelque peu. Faute de disposer d’information sur le calendrier que suivra Ageas dans l’exercice de ses options, il devra néanmoins prévoir de solides réserves pour faire face au paiement d’une éventuelle importante plus-value à Ageas et à ses actionnaires.

Trends.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content