Le comité de Bâle affine ses exigences pour les très grandes banques

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Le comité de Bâle de supervision bancaire a affiné mercredi ses exigences pour les banques d’importance systémique mondiale dans le cadre de la réforme du secteur bancaire, dite Bâle III.

Cet organisme qui est chargé d’appliquer les règles applicables au secteur a notamment revu la méthodologie permettant de déterminer l’échantillon de banques entrant dans cette catégorie. La réforme de Bâle III, lancée aux lendemains de la crise financière, vise à renforcer la capacité des banques à absorber des chocs, notamment en les contraignant à augmenter leurs fonds propres. Mais les très grandes banques, jugées d’importance systémique pour le système financier, font l’objet d’une attention particulière.

En novembre, le Conseil de Stabilité Financière, un organisme mandaté par les pays du G20, avait publié une liste de 28 banques susceptibles d’entrer dans cette catégorie, mais celle-ci fait encore l’objet de retouches. Les banques d’importance systémique seront contraintes de détenir des fonds propres supplémentaires par rapport aux autres banques allant de 1 à 2,5%, précisé le comité de Bâle dans un communiqué.

Les banques d’importance systémique sont évaluées sur la base d’une série d’indicateurs répartis en cinq catégories, à savoir la taille, l’interconnexion avec les autres banques, l’absence de substituts en cas de défaillance, les activités globales ainsi que la complexité de ces institutions.

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