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La seconde qui fait trembler toutes les Bourses de la planète

C’est la chaine de télévision économique BFM Business qui l’affirme: les marchés boursiers tremblent de peur.

Les marchés ont en effet peur d’un immense bug informatique exactement comme c’était le cas lors du passage à l’an 2000. À l’époque d’ailleurs, le bug ne s’est fort heureusement pas produit, malgré certains discours alarmistes. Et le 30 juin prochain, à 23h59, le temps universel va balbutier d’une toute petite seconde pour recaler les horloges sur la rotation de la Terre. C’est infime comme changement, mais à l’heure où les grandes banques utilisent des algorithmes très puissants pour donner des ordres d’achats ou de vente en une fraction de seconde, ce changement de temps universel stresse un peu les dirigeants informatiques des grandes banques, et bien entendu les investisseurs boursiers. Bref, c’est une seconde de différence, mais beaucoup d’émois.

La question est donc de voir si tous ces ordinateurs sophistiqués au sein des grandes institutions financières vont digérer cette seconde intercalaire. La question se pose parce que le trading à haute fréquence – autrement dit, le trading via l’informatique – joue sur la vitesse. Comme le fait remarquer BFM Business, à Wall Street de nouveaux records de vitesse viennent d’être battus puisqu’on a pu assister à 834 ordres de bourse donnés en une milliseconde le mois dernier à la bourse de New York !

La seconde qui fait trembler toutes les Bourses de la planète

Ce qui fait paniquer en premier lieu les banquiers de Wall Street, c’est de voir leurs plateformes de trading se bloquer car elles seraient incapables d’interpréter cet intercalage d’une seconde. Encore une fois, une seconde, ce n’est rien, mais pour la finance d’aujourd’hui, c’est une éternité !

Et une autre crainte de ces mêmes banquiers, c’est d’assister à un mini-krach boursier parce que des ordres d’achat ou de vente seraient donnés de manière erronée !

Même si certains tentent de minimiser ce changement de seconde qui aura lieu le 30 juin prochain, d’autres se préparent au pire et font même des simulations pour éviter l’incident. J’en parle aujourd’hui parce que cette peur d’un bug informatique est en quelque sorte symptomatique de notre époque: tout est basé sur la vitesse, avec ces robots informatiques chargés de donner des ordres d’achat ou de vente d’actions à la vitesse de l’éclair, et par conséquent, nous sommes aussi de plus en plus dépendants des machines. Pour le meilleur, comme pour le pire.

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