La BCE dévoile son nouveau billet de 50 euros

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La Banque centrale européenne (BCE) a présenté mardi le nouveau billet de 50 euros, mieux armé contre la contrefaçon, qui doit être mis en circulation en début d’année prochaine dans le cadre du renouvellement progressif des coupures de la monnaie européenne.

Dernier né de la série “Europe”, ce nouveau billet, drapé d’une robe ocre et orné d’une porte-fenêtre ouvragée, sera officiellement mis en circulation le 4 avril 2017, a annoncé la banque centrale.

Comme les précédentes coupures de 5 euros, 10 euros et 20 euros de la série Europe, le nouveau billet de 50 euros est doté de caractères renforcés de protection contre la contrefaçon, notamment une “fenêtre portrait” permettant de faire apparaître par transparence un portrait de la princesse Europe, personnage de la mythologie grecque, dans la partie supérieure de l’hologramme.

Le recto du billet présente également un “nombre émeraude”, un nombre brillant qui change de couleur selon son inclinaison, passant du vert émeraude au bleu profond, et produit un effet de lumière qui se déplace.

Ces signes de sécurité très perfectionnés contribuent à protéger la monnaie européenne et à la rendre “encore plus sûre”, a commenté Yves Mersch, membre du directoire de la BCE.

La coupure de 50 euros est la plus largement utilisée en zone euro et représente 45% du volume total des billets en circulation, précise la banque centrale.

“Le lancement progressif des nouveaux billets en euros comportant de nouveaux signes de sécurité améliorés souligne également l’engagement de l’Eurosystème (le réseau des banques centrales de la zone euro, ndlr) en faveur de la monnaie fiduciaire, moyen de paiement fiable et efficace”, a souligné M. Mersch, sur fond d’interrogations ces derniers mois quant à l’avenir de la monnaie-papier.

La BCE avait signé en mai l’acte de décès du billet de 500 euros, en annonçant qu’elle allait mettre un terme à son émission vers la fin 2018 face aux “craintes que cette coupure puisse faciliter les activités illicites”.

Une mort programmée vue d’un mauvais oeil par certains pays, comme l’Allemagne et l’Autriche, qui craignent que cette décision soit un prélude à la disparition totale de l’argent physique.

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