La “bad bank” de Fortis dans le vert dès sa première année

Royal Park Investments (RPI), créée pour recueillir les actifs toxiques de l’ancienne Fortis Banque, a réalisé dans sa première année d’activité un bénéfice de 114 millions d’euros nets. Les bénéfices seront transférés en vue de renforcer sa propre capacité.

RPI pouvait bénéficier l’an dernier de revenus d’intérêts sur le portefeuille, de plus-values sur la vente d’actifs et de l’amortissement de gains non réalisés. Si les revenus d’intérêts étaient sous la pression des taux d’intérêt extrêmement bas, il n’y a eu guère de défauts de paiement sur le portefeuille.

L’an dernier, le véhicule financier a également réalisé un certain nombre de transactions financières pour soutenir les revenus d’intérêt et éliminer une partie de la volatilité. L’effet ne se fera sentir pleinement qu’en 2010. RPI a en outre enregistré pour 43,5 millions d’euros de gain sur la vente d’actifs.

La direction reste néanmoins prudente pour 2010 : “Les conditions de marché restent difficiles, imprévisibles et représentent un défi”, selon le communiqué de presse.

L’an dernier, 20,5 milliards d’euros de crédits toxiques de Fortis ont été transférés vers la RPI. La valeur nominale atteint désormais 17,9 milliards d’euros. Le véhicule est détenu par le holding Fortis, l’Etat belge et BNP Paribas.

Trends.be, avec Belga

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