L’annonce de la fin de la taxe sur la spéculation a dopé les volumes sur les “small caps”

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A elle seule, l’annonce, en octobre dernier, de la suppression, au 1er janvier 2017, de la taxe sur la spéculation a suffi à donner un coup de fouet aux volumes de transactions sur les plus petites capitalisations de la Bourse de Bruxelles, ressort-il du bilan annuel 2016 d’Euronext Bruxelles.

Alors que les volumes moyens journaliers sur les valeurs de l’indice “Bel Small” avaient fortement baissé, à un an d’écart, entre janvier et septembre, cette tendance s’est brusquement inversée en octobre et, jusqu’à la fin de l’année 2016, les volumes moyens journaliers ont été plus élevés que lors des mois correspondants de 2015.

Les responsables d’Euronext Bruxelles y voient “l’effet direct” de la taxe sur la spéculation, qui a davantage fait souffrir les “petites” et moyennes capitalisations, et dont l’annonce de la suppression, lors du conclave budgétaire d’octobre, a permis de faire aussitôt revenir la confiance des investisseurs.

Au final, cette taxe sur la spéculation aura tout de même fait des ravages puisque les volumes moyens journaliers sur le Bel Small ont terminé 2016 inférieurs de 38,3% par rapport à 2015. Pour le “Bel Mid”, qui regroupe les capitalisations de taille moyenne de la Bourse de Bruxelles, le recul est de 28,7% par rapport à l’année précédente.

Si cette taxe, qui aura fait couler beaucoup d’encre et de salive, est supprimée depuis le 1er janvier 2017, il est encore trop tôt pour en évaluer précisément l’impact positif dans les volumes de cette année, souligne-t-on encore chez Euronext Bruxelles, où l’on parle d’un début d’année relativement calme.

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