KBC dit n’avoir rien à cacher et n’a jamais été contactée

© Belga

KBC “n’a rien à cacher”, a indiqué la banque jeudi en réaction à l’information parue dans De Tijd, selon laquelle l’Inspection spéciale des impôts (ISI) enquête sur le transit de 1.000 milliards d’euros effectués par l’entreprise via plusieurs paradis fiscaux. KBC a par ailleurs précisé n’avoir jamais été contactée par l’ISI.

Selon la banque, il ne s’agit pas d’un nouveau dossier. KBC avait déjà réagi en avril sur la présence de la banque dans les îles Caïmans notamment. Il est question d’entreprises qui y ont été créées dans le passé pour des raisons financières et de droit des entreprises. “Pas pour des raisons fiscales”, a insisté le porte-parole de KBC.

Ces entreprises sont des sociétés de trading qui ne traitent qu’avec d’autres sociétés financières professionnelles comme les fonds d’investissements américains. Chacune de ces entreprises paie des impôts dans le pays où leur siège est situé, notamment en Belgique.

Aujourd’hui, il existe encore trois sociétés semblables, qui ont encore des obligations contractuelles. Dès que celles-ci seront remplies, les sociétés seront liquidées, explique-t-il encore. La banque a elle-même détaillé ces transits d’argent à l’administration fiscale, conformément à la législation en matière d’utilisation de paradis fiscaux. La banque n’a de plus jamais été contactée par l’ISI, et ignore d’où provient le montant cité de 1.000 milliards d’euros. “Nous n’avons absolument rien à cacher”, a noté la banque.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content