Investissement, spéculation, passion… le marché de l’art affiche “une progression insolente”

Triple Elvis, Andy Warhol. © Reuters

Le marché mondial de l’art a engrangé un résultat “historique” de 15,2 milliards de dollars (13,6 milliards d’euros) en 2014 soit une croissance de 26%, indique mardi la société d’information sur le marché de l’art Artprice, dans son 13e Rapport annuel sur le marché mondial de l’art.

“Entre logique d’investissement, spéculation, collections passionnées, demande insatiable de grandes signatures pour alimenter les nouveaux musées du monde, le chiffre d’affaires du marché de l’art mondial affiche une progression insolente à deux chiffres”, souligne Artprice. “Les leviers d’une telle croissance passent par la facilité d’accès aux informations sur le marché de l’art, la dématérialisation des ventes – le tout sur Internet avec 91% des acteurs connectés – la financiarisation du marché, l’accroissement des consommateurs d’art (de 500.000 à l’après-guerre à 70 millions en 2015), leur rajeunissement, l’extension du marché à toute la Grande Asie, zone Pacifique, Inde, Afrique du Sud, Moyen-Orient et Amérique du Sud”.

Le rapport d’Artprice comprend le top 100 des enchères d’oeuvres d’art en 2014 de même que le classement des 500 artistes les plus influents. L’an dernier, le top trois des enchères les plus lucratives était “Le Chariot” d’Alberto Giacometti (90 millions de dollars), “Black Firel” de Barnett Newman (75 millions de dollars) et “Triple Elvis” d’Andy Warhol (73 millions de dollars).

Plusieurs oeuvres d’Andy Warhol, pape du pop-art, se trouvaient dans les meilleures enchères à plusieurs dizaines de millions de dollars. L’artiste a généré plus de 569 millions de dollars en résultats de ventes (1.394 lots vendus), suivi par Picasso (375 millions) et Francis Bacon (270,7 millions d’euros).

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