ING Belgique : bénéfice plombé par la dette grecque

© Belga

ING Belgique a terminé 2011 sur un bénéfice net en chute de 26 %. En cause : les dépréciations sur les obligations de l’Etat grec, d’un montant de 242 millions d’euros avant impôts.

ING Belgique a clôturé son exercice 2011 sur un bénéfice net de 645 millions d’euros, en baisse de 26 % par rapport aux 866 millions engrangés un an plus tôt. Ce résultat a été particulièrement affecté par les dépréciations sur les obligations de l’Etat grec, d’un montant de 242 millions d’euros avant impôts, sur base annuelle, ont commenté vendredi les responsables du groupe bancaire au cours d’une conférence de presse.

Le bénéfice avant impôts et hors impact du marché d’ING en Belgique s’est pour sa part établi à 979 millions d’euros, en légère hausse par rapport à l’année précédente, “ce qui démontre le succès de notre positionnement en tant que banque universelle directe”, s’est félicité Guy Benadia, directeur financier d’ING Belgique.

Autre motif de satisfaction : la hausse du nombre de clients actifs en banque de détail, où plus de 85.000 nouveaux clients ont été comptabilisés. “Notre stratégie a joué un rôle-clé dans cette évolution puisqu’en deux ans, le nombre de comptes d’épargne ouverts en ligne est passé de 20 % à 28 %”, a encore souligné Guy Benadia.

Le directeur financier d’ING Belgique s’est enfin réjoui de la croissance nette des crédits (+ 12 %), essentiellement due aux crédits hypothécaires (+ 11 %), aux prêts à tempérament pour les particuliers et professions libérales (+ 17 %) et aux prêts aux entreprises (+ 12 %).

Trends.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content