HSBC nie vouloir influencer la presse via ses dépenses publicitaires

HSBC © Reuters

Le directeur général de HSBC, Stuart Gulliver, a reconnu lundi que la banque britannique retirait ses publicités des médias qui se livraient à une “couverture hostile”, tout en se défendant de chercher à les influencer.

Alors qu’on lui demandait si HSBC avait bel et bien supprimé des campagnes publicitaires dans des médias à la suite d’articles défavorables, le patron du groupe a assuré que “cela n’a rien à voir avec chercher à influencer la couverture éditoriale de qui que ce soit”.

“Nous avons recours à la publicité pour vendre plus de produits bancaires. Et ça ne fait aucun sens de placer une publicité à côté d’une couverture journalistique hostile”, a-t-il déclaré lors de la présentation des résultats annuels du groupe.

“Si vous lisez pages 4 et 5 que HSBC est une mauvaise entreprise, c’est peu probable que vous allez vous dire une page plus loin ‘et si j’allais prendre un crédit immobilier chez eux?'”, a-t-il argumenté. “C’est du bon sens, c’est le business qui veut ça: nous ne plaçons pas de publicités à côté d’articles hostiles parce que ces dépenses publicitaires ne nous rapporteraient rien”, a-t-il plaidé.

Un éditorialiste du Daily Telegraph a démissionné avec fracas la semaine dernière, dans le sillage du scandale SwissLeaks, en accusant le quotidien britannique conservateur d’avoir censuré des informations sur HSBC, afin de conserver les faveurs de cet important annonceur, ce dont le quotidien s’est vigoureusement défendu.

Partner Content