Grogne chez KBC

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Le bancassureur KBC compte ne pas prolonger une convention collective de travail (CCT) temporaire qui comprend une hausse du montant des chèques-repas de 7 à 8 euros. Les syndicats parlent “d’une gifle au visage du personnel”.

La valeur des chèques-repas du personnel de KBC va baisser au 1er avril de 8 à 7 euros, rapportent les syndicats chrétien et socialiste. Le bancassureur ne compte pas prolonger une CCT temporaire qui comprenait la hausse du montant de ces chèques.

Les syndicats ont demandé à l’entreprise de maintenir cet accord, “comme un signal positif”, dans l’attente des discussions imminentes sur les rémunérations. “Ce n’est pas une demande déraisonnable, compte tenu des résultats de l’entreprise”, estime un représentant du LBC-NVK (CSC). KBC a effectivement engrangé un bénéfice net de 2,4 milliards d’euros l’an dernier et est la banque la plus rentable d’Europe. “Le bénéfice et la rentabilité sont bien le fait des employés. Les travailleurs de KBC sont des employés loyaux”, poursuit le syndicaliste, qui affirme recevoir quantité de mails de travailleurs dépités.

Les syndicats affirment ne pas être aveugles aux défis du secteur financier, mais demande que les ressources soient équitablement réparties entre KBC, le management, les actionnaires et le personnel.

Réaction de KBC

KBC a réagi, vendredi: “Comme nous l’avons expliqué aux partenaires sociaux, nous démarrerons bientôt les discussions au sujet d’un futur nouveau modèle de rémunération. Les chèques-repas seront examinés parmi d’autres composants salariaux”, selon la porte-parole Viviane Huybrecht. “Nous souhaitons mener ces débats dans le cadre d’un dialogue constructif.”

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