Grèce: la France confirme l’option d’une taxe sur les banques

© Image Globe / ORESTIS PANAGIOTOU

La zone euro envisage l’introduction d’une taxe sur les banques pour aider la Grèce, une solution qui aurait l’avantage de ne pas conduire à un défaut partiel du pays, a estimé lundi le ministre français des Affaires européennes, Jean Léonetti.

“C’est une des solutions qui est envisagée, elle aurait l’avantage de ne pas faire intervenir directement les banques et donc de ne pas potentiellement créer de défaut” de paiement de la Grèce et “de ne pas créer un événement négatif” sur les marchés, a-t-il estimé lors d’un point presse à Bruxelles.

M. Léonetti était interrogé sur des informations de la presse allemande selon lesquelles les gouvernements des 17 pays de la zone euro envisagent la création d’une taxe bancaire pour faire participer le secteur privé au sauvetage des finances de la Grèce.

Cette taxe concernerait même les banques qui ne sont “pas directement engagées en Grèce”, écrit le journal Die Welt en citant des sources diplomatiques de haut rang et impliquées dans le dossier.

L’Allemagne exige une contribution sous une forme ou sous une autre du secteur privé au sauvetage de la Grèce afin de faire passer la pilule auprès de son opinion publique réticente à payer pour les autres économies.

Selon des diplomates, l’option à l’étude est la création d’une nouvelle taxe bancaire dans la zone euro, distincte de celles qui existent déjà dans un certain nombre de pays suites à la crise financière mondiale.

Un sommet extraordinaire de la zone euro est prévu jeudi à Bruxelles.

Trends.be avec Belga

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