Fortis/Bois Sauvage : Luc Willame contre-attaque

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Si Luc Willame, administrateur de Bois Sauvage, a bien acquis pour un demi-million d’euros d’obligations Fortis en septembre 2008, il les a revendues le 3 octobre 2008… mais à peu près au même prix. Quant à ses actions Fortis, il les a conservées, a-t-il répondu par voie d’avocat aux informations selon lesquelles il allait être poursuivi pour délit d’initié et faux en écriture.

Contrairement à des informations parues dans la presse, Sogelam, le holding personnel de Luc Willame, administrateur indépendant du holding Bois Sauvage, n’a vendu aucune action Fortis le 3 octobre 2008, a fait savoir l’avocat de Luc Willame, Jacques Malherbe, dans un courrier adressé à l’agence Belga.

Selon l’avocat, Luc Willame possédait des actions Fortis qu’il a conservées et vendues en août 2009. En outre, “Sogelam, qui avait acheté dans le cadre d’une opération spéculative à court terme des obligations Fortis dites Cashes pour une valeur nominale de 500.000 euros, ces obligations cotant environ 30 % de leur valeur, le lundi 29 septembre 2008, les a revendues le vendredi 3 octobre 2008, à peu près au même prix”.

Ces opérations “ont eu lieu en accord avec le conseiller financier habituel de Sogelam et sont sans aucune relation avec une quelconque information émanant directement ou indirectement de Fortis, que Luc Willame conteste d’ailleurs formellement avoir reçue”, conclut l’avocat dans sa lettre.

Plusieurs journaux avaient annoncé, vendredi dernier, que le parquet de Bruxelles s’apprêtait à demander le renvoi en correctionnelle du holding coté en Bourse Bois Sauvage, de la totalité de son comité directeur et de ses administrateurs Luc Vansteenkiste et Luc Willame pour délit d’initié et faux en écriture dans le cadre de la vente d’actions Fortis le 3 octobre 2008, juste avant le démantèlement du bancassureur.

Trends.be, avec Belga

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