Enquête criminelle ou accord à l’amiable : Goldman Sachs divise les médias

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Selon le “Wall Street Journal” et le “Washington Post” notamment, la justice américaine a ouvert une enquête criminelle contre Goldman Sachs. Selon le “New York Post”, la banque d’affaires serait néanmoins sur le point de trouver un accord à l’amiable avec la SEC, le gendarme boursier US.

La justice américaine a ouvert une enquête criminelle contre la banque d’affaires Goldman Sachs, ont affirmé jeudi soir plusieurs médias, parmi lesquels le Wall Street Journal et le Washington Post.

“Des enquêteurs fédéraux mènent une enquête criminelle pour déterminer si Goldman Sachs ou ses employés se sont livrés à des fraudes boursières en relation avec le courtage de produits hypothécaires”, écrit ainsi le WSJ Journal en citant des sources proches du dossier. L’enquête ouverte par un procureur fédéral de Manhattan en est au stade préliminaire et aurait débuté à la suite d’un dossier transmis par la SEC, le gendarme américain de la Bourse, avance encore le journal.

La Securities & Exchange Commission a lancé une plainte contre la banque d’affaire et l’un de ses employés, le Français Fabrice Tourre, les accusant d’avoir trompé des clients en leur vendant des produits financiers adossés au marché très risqué de l’immobilier américain (subprimes), qui s’est effondré en 2007.

Beaucoup d’enquêtes criminelles sont toutefois lancées sans que le gouvernement ne dépose de plainte. Dans ce cas précis, les enquêteurs n’ont pas encore décidé s’ils allaient le faire ou non, ont précisé ces sources au quotidien. Un porte-parole de Goldman Sachs, joint par l’AFP, a réagi aux informations de presse en indiquant que, “vu l’attention donnée ces derniers temps à l’entreprise, nous ne sommes pas surpris d’articles évoquant une enquête et nous allons collaborer pleinement à tout demande d’information”.

Goldman Sachs souhaite un règlement à l’amiable avec la SEC

“Goldman Sachs pourrait bientôt trouver un accord avec la SEC, choisissant de mettre fin à ce bras de fer plutôt que d’endurer encore l’embarras public subi mardi à Washington”, affirme de son côté le New York Post sur son site Internet, citant lui aussi des sources proches du dossier.

Après une audition devant une commission sénatoriale américaine qui a duré près de 11 heures mardi, Goldman Sachs jouerait ainsi la prudence. “Il est presque certain qu’il y aura un accord à l’amiable”, affirme ainsi l’une des sources du NYP. Des porte-parole de Goldman Sachs n’ont pu être joints pour commenter ces informations.

Trends.be, avec Belga

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