L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a gagné 2,72% en clôture vendredi, aidé par l’annonce d’une intervention commune du G7 sur le marché des changes pour contrer la flambée du yen et alors qu’aucune mauvaise nouvelle supplémentaire n’est parvenue de la centrale de Fukushima.
L’indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a terminé la journée sur un gain de 244,08 points pour s’afficher à 9.206,75 points.
Le Nikkei a cependant abandonné 10,22% sur l’ensemble de la semaine, soit les cinq séances suivant le séisme et le tsunami du 11 mars dans le nord-est du Japon, désastre dont les conséquences sont amplifiées par la série d’accidents nucléaires qui s’ensuivit à Fukushima.
Le rebond de vendredi provient de l’action des pays du G7 qui se sont entendus dans la nuit pour lancer une action commune afin de stopper l’ascension de la devise nippone qui a atteint la veille son niveau le plus élevé face au dollar depuis la fin de la guerre.
L’annonce du G7 s’est immédiatement traduite par une chute de la monnaie nippone.
Le renchérissement du yen pénalise fortement les entreprises japonaises oeuvrant à l’étranger, un handicap de plus alors qu’elles sont actuellement frappées par la chute d’activité consécutive à la catastrophe naturelle du 11 mars.
L’indice élargi Topix de tous les titres du premier table a pour sa part repris 19,59 points (+2,42%) vendredi pour finir à 830,39 points.
La jornée a encore été très active, avec 3,18 milliards de titres échangés sur le premier marché.
Trends.be, avec Belga
