L'Etat belge, qui est, par le biais de la Société fédérale de participations et d'investissements (SFPI), le principal actionnaire de BNP Paribas, à hauteur de 10,28%, maintient sa confiance dans l'administrateur directeur général du groupe, Jean-Laurent Bonnafé.
BNP Paribas a reconnu lundi avoir violé des embargos américains contre Cuba, l'Iran et le Soudan et accepté de payer une amende record de 8,9 milliards de dollars (6,55 milliards d'euros) - la plus lourde jamais infligée à une banque étrangère aux Etats-Unis - pour échapper à des poursuites pénales.
En dépit de cette amende, le dividende de 186 millions d'euros auquel la Belgique avait droit ne semble pas affecté, a expliqué M. Geens mardi à la VRT-radio.
"Dans son communiqué de presse, BNP Paribas affirme qu'elle accordera en 2014 le même dividende qu'en 2013. Cela démontre que le bénéfice et le dividende ne sont pas affectés", a ajouté le grand argentier belge.
M. Geens a toutefois rappelé que l'Etat n'avait pas comme objectif de "diriger des banques". "Nous avons toujours évoqué la vente (des parts belges dans BNP Paribas)", a-t-il dit.
En dépit de l'ampleur de l'amende infligée aux Etats-Unis, cette vente n'est absolument pas en péril", a ajouté le ministre, tout en assurant que cette vente n'est "absolument pas urgente".