BNP Paribas continue ses synergies avec l’ex-Fortis Banque

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BNP Paribas, fort d’une “très bonne performance” au premier trimestre, a réalisé 135 millions d’euros de synergies liées à l’intégration des entités de BNP Paribas Fortis et de BGL BNP Paribas, portant le total des synergies cumulées à 733 millions d’euros.

BNP Paribas a réalisé au premier trimestre de 2011 un bénéfice net, part du groupe, de 2,616 milliards d’euros, en hausse de 14,6 % par rapport au premier trimestre de 2010, a annoncé le groupe bancaire français mercredi, évoquant “une très bonne performance” trimestrielle.

Le produit net bancaire a augmenté de 1,3 %, à 11,685 milliards d’euros, tandis que le coût du risque a fortement baissé, de 31,3 %, au cours des trois premiers mois de l’année, à – 919 millions d’euros, sous l’effet d’une meilleure conjoncture économique mondiale.

Dans le cadre de la poursuite de l’intégration des entités de BNP Paribas Fortis et de BGL BNP Paribas, le groupe a réalisé 135 millions d’euros de synergies au premier trimestre, portant le total des synergies cumulées à 733 millions d’euros, pour un objectif révisé de 1,2 milliard d’euros en 2012. “Cette performance est en ligne avec le nouveau plan annoncé fin 2010”, précise BNP Paribas dans un communiqué.

Au niveau de la banque de détail en Belgique et au Luxembourg, la division BeLux Retail Banking a dégagé un résultat avant impôt de 227 millions d’euros, en baisse de 3,8 % sur base annuelle. BeLux Retail Banking a connu une croissance tant des dépôts (+ 10,9 %) que des encours de crédits (+ 4,6 %).

Une restructuration de la dette grecque coûterait 1,2 milliard d’euros à BNP Paribas

Une restructuration de la dette grecque coûterait environ 1,2 milliard d’euros à BNP Paribas, 1ère banque de la zone euro, a indiqué mercredi Baudouin Prot, son administrateur directeur général, à la radio BFM Business : “Si la dette grecque était réévaluée en prenant pour référence les prix de marché de la fin du mois de mars, ceci coûterait à BNP Paribas environ un euro par action, alors que notre actif net par action est de 57 euros.”

La dépréciation nécessaire dans les comptes de la banque atteindrait donc 1,2 milliard environ, selon les calculs de Baudouin Prot : “C’est un impact qui serait tout à fait absorbable pour BNP Paribas, compte tenu du caractère modéré de nos expositions sur ces pays et de la grande solidité de nos fonds propres.”

Soutenue par de nombreux économistes et acteurs de marché, l’idée d’une restructuration de la dette grecque a pris de l’ampleur depuis que le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, a suggéré de mettre en place de “nouvelles mesures” si l’austérité en vigueur ne suffisait plus.

Les grandes banques françaises détiennent quelque 8 milliards d’euros de dette souveraine grecque sur un total de dette de quelque 340 milliards d’euros. Elles sont, avec les banques allemandes, parmi les principales créditrices de ce pays, loin derrière la Banque centrale européenne.

Le patron de BNP Paribas a précisé que l’exposition de son groupe aux trois pays les plus fragiles de la zone euro, la Grèce, l’Irlande et le Portugal, atteignait 6,7 milliards d’euros.

Trends.be, avec Belga

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