Bitcoin Challenge: le top 10 de mes meilleures (et mes pires) monnaies virtuelles

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Mon expérience arrive à son terme. Il est temps de revendre mes placements. J’en profite pour classer mes cryptomonnaies en fonction de leur rentabilité.

Juste avant de boucler le Bitcoin Challenge, j’ai tenté un dernier pari. Profitant d’une phase ascendante sur le marché des cryptomonnaies, je me suis procuré du IOTA (pour 300 euros environ) sur les conseils d’une investisseur. Deux jours plus tard, je constate que ce tuyau s’est avéré particulièrement judicieux.

En 48 heures, mes placements en IOTA ont flambé. Durant le week-end, ils ont pris jusqu’à 22 % de valeur supplémentaire. Lorsque je les convertis, la courbe s’est légèrement infléchie, mais je parviens à faire une belle opération : + 17 % en deux jours ! J’ai gagné 52 euros dans l’affaire. Certes, ce n’est pas Byzance, mais je suis plutôt fier de mon coup.

Opération conversion

Après avoir converti le IOTA, je m’attaque à l’ensemble de mon portefeuille de placements. Je vais convertir l’une après l’autre toutes mes monnaies virtuelles alternatives, contre du bitcoin. En effet, la plupart des devises virtuelles ne s’échangent pas directement contre de la monnaie traditionnelle. Seules les cryptomonnaies les plus établies, comme le bitcoin, l’ether ou le litecoin, peuvent s’échanger contre des euros ou des dollars. Il faut donc que je repasse d’abord tous mes placements en bitcoin avant de les convertir en euros et de les virer sur mon compte en banque.

Je décide de faire un classement de mes monnaies alternatives, de la plus rentable à la moins rentable. Résultat : je retrouve en tête de ce top 10 l’airswap (AST) que j’avais acheté récemment, et qui s’est lui aussi très bien comporté. Il me permet de signer une incroyable plus-value : + 73 % ! Cet investissement tardif me rapporte 157 euros.

Amer ether

Hélas, la liste des bonnes nouvelles s’arrête là. Après sa belle envolée, le bitcoin s’est stabilisé aux alentours de 6.500 euros. Certaines monnaies comme IOTA ont continué à progresser, d’autres ont repris leur état végétatif. Du coup, au moment de les convertir en bitcoin, j’essuie une série de pertes sèches. La longue litanie de mes placements malheureux fait peine à voir.

Mon investissement le moins rentable ? Le nem. J’ai acheté ce crypto-actif chinois au début de mon expérience. Sa valeur n’a fait que dégringoler. Je perds 122 euros dans cette opération. Stellar, neo, ripple, icon… sont eux aussi dans les choux. Au cours des semaines où ils ont garni mon portefeuille, leur valeur a chuté de 17 % à 40 %.

Mais au final, le placement qui m’a fait le plus mal, c’est l’ether. La deuxième monnaie virtuelle en termes de capitalisation derrière le bitcoin a connu une grosse décote durant les trois derniers mois. J’en ai acheté un bon paquet lorsqu’il plafonnait encore à 780 euros. Aujourd’hui, il peine à dépasser les 400 euros. Au final, j’ai perdu plus de 400 euros rien que sur l’ether.

Fonds de tiroir

En procédant à ces opérations de conversion de devises alternatives en bitcoin, je constate qu’il me reste par-ci par-là de petites fractions de cryptomonnaies. Il me reste un peu de dash (l’équivalent de 7,2 euros) sur la plateforme Kraken, vestige des agissements peu glorieux de mon robot-trader. Sur Binance, les quelques euros de neogas (GAS) et de ontology (ONT) que j’ai reçus en “cadeau” suite à l’acquisition de neo sont encore là eux aussi.

Je tente de convertir ces crypto-miettes en bitcoin. Impossible. Pour seule explication, je reçois un message laconique : “Montant insuffisant”. Est-ce une manière peu élégante pour les plateformes de ponctionner des frais cachés supplémentaires ? Cela y ressemble fortement.

Après avoir converti mes monnaies alternatives et tenté de racler mes fonds de tiroir, je procède au rapatriement de mes bitcoins sur la plateforme Bitstamp. Il me reste une dernière étape : convertir mes monnaies virtuelles en euros, et virer celles-ci sur mon compte en banque.

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