Banques belges : des actionnaires au régime sec ?

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Bâle III oblige, les banques belges devront renforcer leur capital, estime la BNB, qui ne voit pas une foule de façons d’opérer : les banques pourraient notamment tenter de dégager des bénéfices et ne pas les redistribuer via des dividendes.

Alors que de nouvelles règles plus strictes seront bientôt d’application dans le cadre de Bâle III, les banques belges devront renforcer leur capital, a affirmé vendredi la Banque nationale de Belgique, à l’occasion de la présentation d’un rapport sur les banques et les assurances. Dans ce contexte, la BNB demandera aux établissements bancaires d’expliquer comment ils géreront ces modifications.

Ce renforcement de capital ne peut emprunter qu’un nombre limité de voies, a indiqué Mathias Dewatripont, directeur à la BNB. Ainsi, les banques peuvent tenter de dégager des bénéfices et ne pas les redistribuer via des dividendes. Elles peuvent également octroyer moins de prêts, repenser leur modèle d’entreprise ou même procéder à une augmentation de capital.

Bâle III ne sera entièrement d’application qu’en 2018, après une période de transition, a encore rappelé Mathias Dewatripont.

En 2011, le bénéfice net du secteur bancaire belge a atteint 0,4 milliard d’euros, en chute libre par rapport aux 5,6 milliards enregistrés en 2010. En revanche, l’exposition aux pays à risques tels que l’Italie, la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande a été réduite à 16 milliards d’euros. En 2008, cette exposition atteignait encore 50 milliards d’euros.

Trends.be, avec Belga

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