ArcelorMittal Liège: la direction regrette la paralysie des négociations

(Belga) Après que les négociations en cours sur le volet social lié au projet de fermeture de la phase à chaud liégeoise ont été suspendues, vendredi, la direction d’ArcelorMittal rappelle par communiqué que, selon l’accord de méthode signé le 28 septembre, la phase 2 de la procédure Renault devait aboutir ce 9 novembre.

Après avoir négocié 60 heures sur le volet social ces derniers jours, la direction soutient qu’elle envisageait de demander la prépension à 52 ans, ce qui permettrait de limiter à 86 le nombre de licenciements sur un total de 795 emplois concernés. “Les organisations syndicales ont refusé les propositions de compensation financières complémentaires à accorder au personnel dans le cadre des départs en prépension”, précise-t-elle, ajoutant qu’elles ont préféré faire appel à un conciliateur social, qui rencontrera les différentes parties lundi. Pour rappel, faute d’accord sur le volet social, la réunion tripartite prévue vendredi après-midi sur le plan industriel avec des représentants du gouvernement wallon a été annulée. “Dans l’environnement économique actuel, une prépension à 52 ans est une avancée considérable”, indique Bernard Dehut, CEO d’ArcelorMittal Liège. “Nous avons dégagé des solutions qui permettent de limiter à 86 le nombre de licenciements nécessaires”, précisant qu’un plan d’investissements de 138 millions d’euros est sur la table pour pérenniser les outils de la phase à froid. “Nous sommes au bout de ce que nous pouvons faire en matière d’accompagnement financier des départs”, ajoute-t-il. “Un accord sur le volet social est capital pour l’avenir de la sidérurgie liégeoise.” (VIM)

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