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Apple : Steve Jobs, un patron vraiment irremplaçable ?

Une grande entreprise peut-elle se passer de son patron ? La réponse risque de déplaire aux patrons en question, mais oui, c’est évident, une entreprise peut survivre à l’absence de son patron ! Sauf, peut-être, la firme Apple.

Une grande entreprise peut-elle se passer de son patron ? La réponse risque de déplaire aux patrons en question, mais oui, c’est évident, une entreprise peut survivre à l’absence de son patron ! Sauf, peut-être, la firme Apple. C’est en tout cas ce que pense la Bourse, qui a mal réagi lorsqu’elle a appris que Steve Jobs, patron charismatique de la firme à la pomme croquée, prenait un nouveau congé maladie pour traiter son cancer du pancréas.

Si la Bourse est en émoi, ce n’est pas pour rien. Steve Jobs n’est pas un patron comme un autre. Il fait l’objet d’un véritable culte dans le monde entier, où il est considéré comme un visionnaire, un gourou high-tech. Et à raison, car c’est lui qui a réussi à réunir les conditions pour démocratiser la musique numérique via l’iPod ; c’est lui qui a bouleversé le marché de la téléphonie grâce à l’iPhone ; c’est lui encore qui s’est attaqué au marché de l’informatique nomade via l’iPad.

Bref, c’est en raison de cette vision, de cette vista peu commune, que l’action Apple a pu grimper à des sommets, au point qu’on peut dire aujourd’hui qu’il y a une “prime Steve Jobs” dans le cours de l’action Apple.

Comme le disait un analyste financier, quand Steve Jobs n’est pas là, il manque à Apple ce petit quelque chose qui fait tout. En interne, Steve Jobs est connu comme le patron qui dirige, celui contrôle tout, l’homme qui teste chaque produit en détail, qui valide ou met son veto.

Cet homme indispensable doit aujourd’hui faire un pas de côté pour se concentrer à nouveau sur sa santé. Et les analystes de s’inquiéter : a-t-il un successeur ? L’action Apple continuera-t-elle à être aussi performante sans Steve Jobs ? Autant de questions qui relancent la spéculation sur la santé d’un homme indispensable à sa firme. Pour reprendre la formule d’un journaliste, “même si Dieu le remplaçait en tant que PDG, le titre baisserait…”

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