Alfacam – Chronique d’une fin proche et annoncée

(Belga) La faillite semble désormais inéluctable pour la société belge de services télévisés Alfacam. Lundi, les ultimes négociations avec les grandes banques et le fonds Gigarant quant au soutien à l’entreprise ont échoué, indique l’avocat des banques concernées.

Les banques KBC, ING, BNP Paribas Fortis et Belfius ont décidé lundi, à l’issue de négociations au siège anversois de l’entreprise, de ne pas soutenir Alfacam Group sous le régime de WCO III (loi sur la continuité des entreprises, phase III). Alfacam avait obtenu, en octobre dernier, une protection vis-à-vis de ses créanciers jusqu’au 5 mai 2013. Les choses se sont cependant récemment accélérées après que les banques ont décidé de ne pas prolonger le sursis qu’elles avaient accordé à l’entreprise jusqu’au 31 mars. Jeudi, Alfacam annonçait que les négociations avec le candidat repreneur indien Hinduja s’étaient soldées par un échec. Des “discussions pour assurer la continuité d’une autre manière” sont malgré tout en cours, précise l’avocat des quatre banques. L’entreprise peut, en principe, encore faire une demande de protection sous le régime de WCO-III, ce qui pourrait permettre une reprise partielle ou complète, mais les candidats éventuels ne disposent pas du budget suffisant. Alfacam, qui emploie 120 travailleurs, est spécialisé dans le production télévisée de grands événements tels que les Jeux Olympiques, la Coupe du Monde et l’Euro de football, le concours Eurovision de la chanson, les MTV Awards ou encore le concert du Nouvel An. L’entreprise avait été fondée en 1987 par Gabriël Fehervari et Karin Stoop, qui détiennent encore plus de 44% des parts. L’action Alfacam, qui avait atteint à son sommet les 17 euros, n’en valait plus que 0,70 euro au moment de sa suspension, jeudi. (Belga)

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