Edmunds, un style déjanté autour du cou

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Avec ses noeuds papillons et ses cravates improbables, la jeune marque belge d’accessoires pour hommes Edmunds a un objectif : “Permettre aux jeunes hommes de quitter le style étudiant sans ressembler à papa”.

Un temps démodé, le noeud papillon retrouve depuis quelques années une place de choix dans les garde-robes de ces messieurs. Matthieu Blanpain et Camille de Meeus l’ont bien compris. Ce jeune couple a décidé de lancer il y quatre ans Edmunds, leur propre marque de noeuds papillons. Derrière ce nom emprunté à leur perroquet (qui s’appelle Edmond), ils ont développé une très large gamme de noeuds pap’ en tous genres, où les pastèques et autres ananas s’affichent fièrement. Un style affirmé qui a permis à la petite entreprise de rapidement convaincre une large communauté. Un étonnant succès pour une marque dont les débuts sont pourtant tout simples : ” Je souhaitais un noeud papillon pour les fêtes de fin d’année mais je n’avais rien trouvé. Ma femme, qui voulait justement se mettre à la couture, s’est donc lancée et m’en a confectionné un. Tout est parti de là “, se souvient Mathieu Blanpain.

Priorité à la vente en ligne

S’ils sont toujours deux, la petite entreprise est aujourd’hui bien installée dans le royaume. Un succès qu’ils doivent en bonne partie à leur magasin en ligne. A l’heure où les boutiques de vêtements ne jurent encore souvent que par les enseignes physiques, Edmunds a fait de son développement sur la toile sa priorité. Un pari gagnant puisque l’e-shop est aujourd’hui le meilleur canal de vente de la marque au perroquet. ” Cinquante pour cent de notre chiffre se fait uniquement par là “, explique le fondateur, qui a complété son offre avec la mise en place d’un réseau d’une quarantaine de magasins partenaires et des commandes spécifiques. ” On travaille beaucoup pour des mariages, explique encore le cofondateur. C’est, pour beaucoup d’hommes, l’un des rares événements où ils mettent un noeud papillon. On propose donc une offre permettant d’habiller tous les hommes de la cérémonie d’un même noeud, par exemple “, explique le responsable. Il aimerait désormais voir ses noeuds papillons portés partout en Europe. ” On se développe en premier lieu via notre site internet. On vise d’abord la France, l’Allemagne et les Pays-Bas. Il faut s’adapter en fonction de chaque pays. Par exemple, l’Italie semblait être un marché intéressant avec leur intérêt pour la mode, mais à y regarder de plus près, beaucoup moins : les Italiens ont encore peu l’habitude des achats en ligne. ”

Edmunds, un style déjanté autour du cou
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La diversification face à la mode

Si la marque s’est fait connaître grâce à ses noeuds si caractéristiques, Edmunds a élargi au fil du temps son offre. Aux noeuds, se sont ajoutés les bretelles et les cravates, toujours dans un style aussi ” funky “. ” C’est important de se diversifier. On sait que la mode est éphémère. Mais c’est aussi un éternel recommencement. Lorsque les noeuds papillons seront moins demandés, la cravate retrouvera de l’intérêt. Les hommes voudront toujours se distinguer. ” Une gamme qui sera d’ailleurs très prochainement élargie avec le développement de caleçons. ” Nous avons d’autres projets, comme des chaussettes qui sont très demandées “. Le perroquet de la tête aux pieds. La classe ultime.

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