Le vent souffle sur Erzebeth

© GILLES-IVAN FRANKIGNOUL

Dramaturge belge révélée par Le Hibou en 2008, Céline Delbecq, aussi metteuse en scène, dépoussière le théâtre par des créations qui dérangent. Dans Abîme, un corps sain est confronté à celui qui ne va pas résister à la maladie et dans Eclipse totale, c’est le suicide qui dessine la trame dramatique. Le vent souffle sur Erzebeth n’abandonne pas le port des angoisses mais l’installe de manière plus collective, au coeur d’un village isolé, pris entre mer et montagne. Six jours par mois, le vent y souffle plus fort et aggrave les troubles habituels d’Erzebeth. Interrogation sur le désordre psychique, la pièce est interprétée par quatre professionnels et 13 amateurs, avec aussi l’irruption d’une fanfare de cinq musiciens qui donne à l’ensemble, une portée onirique bousculant le réel.

Au Manège de Mons du 10 au 14 octobre, au Marni à Bruxelles du 17 octobre au 4 novembre, à la MC de Tournai les 7 et 8 novembre, à l’Eden de Charleroi du 14 au 17 novembre, à l’Atelier Théâtre Jean Vilar de LLN du 19 au 23 décembre et au Théâtre de Liège du 14 au 20 janvier.

Par Philippe Cornet

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