La Compagnie du Zoute va cibler Bruxelles et les centres-villes flamands

Joris Vrielynck, Steven T'Jollyn et Philippe de Meesteren. Le nouveau trio à la barre de la Compagnie du Zoute. © Thomas De Boever

La Compagnie du Zoute, qui fêtera l’an prochain ses 110 ans, se modernise et rajeunit. La nouvelle direction a jeté son dévolu sur Bruxelles et les centres-villes flamands.

La relève de la garde a eu lieu à la Compagnie du Zoute. Après le départ des anciens, Patrick Mertens de Wilmars en 2015 et Philippe Muylle en 2016, l’entreprise est aujourd’hui dirigée par un jeune triumvirat. Au début de cette année, la Compagnie a attiré Philippe De Meestere dans la fonction de directeur général. Ce commercial a accumulé de l’expérience dans l’immobilier chez King Sturge et CBRE, entre autres. L’ingénieur architecte Joris Vrielynck est depuis un an et demi à la tête de la division développement de projet. Le directeur financier Steven T’Jollyn, depuis sept ans au sien de la Compagnie, est le vétéran de la nouvelle équipe.

De nombreux pêcheurs

Pour l’instant, le trio n’envisage pas de changement de cap stratégique. ” Notre principale mission consiste à donner un coup de fouet au développement de projets, déclare Philippe De Meestere. Nous souhaitons en acquérir et en réaliser de nouveaux. ” Et pour ce faire, la société prospecte davantage en dehors des frontières de son marché à Knokke-Heist. En 2000, la Compagnie était déjà allée jusqu’à Hardelot, station balnéaire du Nord de la France. Il y a cinq ans, la Compagnie s’est installée à Cadzand, aux Pays-Bas. Et à Blankenberge, elle entame cette année la troisième phase du projet Royal Gardens.

Ce que l’on sait moins, c’est que la Compagnie du Zoute a déjà procédé à la livraison d’un premier projet à Bruxelles. Elle a construit 44 appartements (Orée Gardens) à Woluwe-Saint-Pierre, à la lisière de la forêt de Soignes, en joint-venture avec Kairos. Il s’agit d’une piste que la nouvelle direction veut emprunter plus souvent. ” Bruxelles est au sommet de notre liste, explique Philippe De Meestere. Mais nous sommes également intéressés par Anvers, Gand, Bruges et d’autres centres-villes flamands. ” ” Il importe de dénicher les sites idéaux, ajoute Joris Vrielynck. Nous construisons volontiers des résidences entourées d’un bel espace, qui ne sont pas des bâtiments de rangée, afin que nous puissions également apporter de la valeur ajoutée à nos projets grâce à l’espace et à la verdure. Nous accordons beaucoup d’importance à la création des jardins et pour cela, nous ne sommes pas à un euro près.”

A la côte belge aussi, la Compagnie entend étendre son champ d’action. ” D’emblée, nous n’excluons aucune station. Notre objectif premier est la qualité et nous continuons à nous concentrer sur la niche des appartements de luxe. Mais ces deux exigences peuvent être rencontrées dans n’importe quelle commune de la côte. ” Et bien évidemment aussi à Knokke où la Compagnie débutera en septembre la construction de La Rive, la deuxième phase de La Reserve (lire page 75). ” Mais à Knokke, il y a de moins en moins à pêcher alors que le nombre de pêcheurs ne cesse d’augmenter “, nous confie Joris Vrielynck.

Cap sur les Pays-Bas

La nouvelle équipe du management se montre très enthousiaste envers les activités et la vente à Cadzand. Après la livraison de Duinhof Zuid en 2014 (130 appartements), l’entreprise y construit à présent la Strandresidentie (62 appartements dont 60 sont vendus) et Duinhof Oost (60 appartements et 29 maisons ; tous vendus). Les projets De Branding, Duinhof Noord et Duinplein West sont en chantier. ” Nous observons une forte évolution des prix à Cadzand, commente Joris Vrielynck. A l’époque, nous avons commencé au niveau des prix de Blankenberge, mais ce niveau est largement dépassé depuis longtemps. Environ 80 % de nos acheteurs à Cadzand sont belges. ”

Une peu plus au Nord, en Zélande, sur la presqu’île de Noord-Beveland, la Compagnie lance aussi la vente de la troisième phase du projet Groote Duynen, qui comprend au total 107 logements de vacances. L’entreprise a-t-elle des projets en vue d’étendre encore son terrain de jeu aux Pays-Bas ? ” Peut-être en Zélande, mais pas plus loin, confie Philippe De Meestere. Nous ne nous essayerons pas au marché immobilier d’Amsterdam ou de Rotterdam. ”

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