Le bercuit est devenu ” royal “

Des trous spectaculaires dans un environnement magique. © PG

Le Bercuit vient de rejoindre le cercle très fermé des clubs ” royaux “, un titre honorifique décerné par le Palais royal aux valeureux clubs cinquantenaires ! Fondé en 1967 à Grez-Doiceau, le parcours faisait initialement partie d’un vaste et prestigieux concept immobilier développé par le baron Frédéric Rolin. Rien n’était trop beau ! Il porte d’ailleurs la griffe de Robert Trent Jones Senior. Se laissant guider par son inspiration dans un environnement d’exception, le célèbre architecte anglo-américain a signé un remarquable championship course où le joueur doit à la fois faire preuve de qualités techniques et de sens tactique. Il n’a pas vieilli et reste une véritable référence dans le paysage golfique belge. ” Il s’agit d’un par 72 plutôt court (6.000 m) mais très challenging, résume Didier Demaret, président du club. Il s’agit d’un réel test golfique. ” Et quelques trous sont emblématiques comme le fameux n° 5, un petit par 3 de 130 m à peine avec un dénivelé impressionnant et un petit green défendu à la fois par un obstacle d’eau et des bunkers. Bonjour l’angoisse !

Durant ses 50 années d’existence, le Bercuit a accueilli de nombreuses grandes compétitions, dont l’Open de Belgique en 1988 avec les présences de la plupart des plus grands champions européens du moment. C’est l’Espagnol Jose-Maria Olazabal, âgé de 22 ans à l’époque, qui s’était imposé sans quasiment sortir son driver mais en offrant un récital d’approches millimétrées. Le club brabançon fut également l’hôte, au début des années 1990, de plusieurs épreuves de l’European Ladies Masters, tournoi du circuit féminin professionnel où évoluait Florence Descampe.

Riche de son nouveau statut royal et sans la moindre ride sur ses greens, le Royal Bercuit Golf Club aborde aujourd’hui une nouvelle ère. Le club a traversé une période délicate ces dernières années. Mais une judicieuse augmentation de capital et un ancrage fort du nouveau conseil d’administration lui ont permis d’assainir ses finances. Le revoilà conquérant, prêt à relever de nouveaux défis ! ” Nous souhaitons offrir à nos membres un vrai club privé, très qualitatif à tous les niveaux, assure Didier Demaret. Grâce au travail de notre greenkeeper Jean-Marc Dokier, le parcours a été manucuré et est redevenu exceptionnel. Et, parallèlement, nous proposons des infrastructures très complètes avec une Académie pour les jeunes, des salles de séminaires, une piscine, un club-house rénové et un restaurant tendance dirigé par le chef Hugues Mattagne, le frère d’Yves. ”

Le club compte actuellement un peu plus de 500 membres. ” Mais nous ne désirons pas dépasser le cap des 600 afin de garantir une qualité de service et une forme d’exclusivité, poursuit Didier Demaret. Nous continuons d’accepter les greenfees et quelques compétitions commerciales mais le membre est notre vraie priorité. Il doit être au Royal Bercuit comme chez lui. ”

MIGUEL TASSO

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