Fusion et levée de fonds pour la start-up Aproplan, qui veut vraiment accélérer sa croissance

Dans l’univers start-up, on parle souvent de levées de fonds, de reventes… mais rarement de fusions. C’est pourtant la voie qu’a choisie l’une des start-up vedettes belges, Aproplan.

Cette firme spécialisée dans la ” digitalisation des chantiers de construction ” vient d’annoncer sa fusion avec la start-up danoise GenieBelt, fondée par Klaus Nyengaard (une star de l’entrepreneuriat et ancien CEO de la firme Just Eat, notamment).

La nouvelle entité qui emploiera 120 personnes s’appellera LetsBuild et deviendra une spécialiste des logiciels dans le cloud à destination du secteur de la construction. Les deux entreprises proposaient jusqu’ici des solutions assez complémentaires. Aproplan s’était spécialisées dans le contrôle de chantiers tandis que GenieBelt se concentrait sur le planning de projets de construction. Mais toutes deux avaient pour but de ” remplacer le stylo et le papier ” sur chantier. ” Cette fusion va nous permettre de proposer au marché une solution complète et intégrée, argumente Thomas Goubau, CEO d’Aproplan qui prendra désormais en charge la stratégie commerciale de la nouvelle entité. Et cela permettra à notre groupe, qui sera partagé entre Bruxelles et Copenhague, d’accélérer fortement sa croissance. ”

En 2017, la jeune pousse belge avait attiré le fonds belge Fortino lors d’une levée de fonds qui s’élevait à 5 millions d’euros. Cette dernière incluait également, parmi les investisseurs, le groupe Matexi, le fonds Inventures (issu de la galaxie MyMicroInvest à l’époque) et les fondateurs de Showpad, Pieterjan Bouten et Peter Minne. Tous les actionnaires historiques d’Aproplan restent dans le bateau LetsBuild. D’ailleurs, selon nos informations, les deux start-up ont refait un tour de table auprès de leurs actionnaires, pour un total ” plus élevé que le tour précédent d’Aproplan “, explique Thomas Goubau qui ne veut pas dévoiler le montant. D’après nos estimations, la start-up belge aurait levé, au total, plus de 10 millions d’euros. De son côté, la start-up GenieBelt aurait levé plus de 3,4 millions de dollars. Thomas Goubau reste très discret sur la valorisation de la nouvelle structure.