3 questions à

© philippe cornet

Noël Lochtenbergh, commissaire de l’expo ” 1918-2018 : Marie & Irène Curie, les femmes et les nouvelles technologies “

Cette expo se déroule au Musée Wellington, à Waterloo. C’est surprenant.

J’aime la période Napoléon pour peindre de petits soldats de plomb ( sourire), mais j’aime aussi dépoussiérer les expositions qui ne font que raconter le passé. On peut parler de ce qui est arrivé mais c’est plus intéressant si on amène l’information vers le monde actuel !

Quel est alors le lien entre technologies passées et présentes ?

Marie Curie (1867-1934) était contemporaine des vraies premières technologies : l’électricité le téléphone, la radiologie – dont l’expo montre un spectaculaire exemplaire d’appareil – le traitement des énergies. Elle était totalement immergée dans cet univers de la découverte. C’est elle qui inventera le terme radioactivité et découvrira le polonium. Ce qui nous lie à son époque, c’est sa fascination pour les énergies.

Vous organisez aussi des

conférences et, le 12 janvier,

une animation robotique.

L’animation robotique de janvier sera particulièrement à destination des jeunes. Ils vont pouvoir apprendre à programmer des robots selon leur force d’adaptation et de manipulation, faire bouger une voiture, utiliser les bras d’un hexapode. Vous savez, Pierre Curie, l’époux de Marie, avait travaillé sur la physique et le calcul des mesures de fréquences, dans l’idée de découvrir des énergies aux potentiels différents. Résultat, ses travaux ont permis la mise au point des sonars. C’est le message adressé aux jeunes : quelles que soient les idées que vous avez, foncez ! Pour trouver, ces inventeurs-là, et d’autres, ont dû faire preuve d’audace. Jusqu’au 13 janvier, www.museewellington.be

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