3 questions à Karine Clercq

© PH. CORNET

chanteuse

Vous avez une formation d’actrice mais votre quatrième album ” La boîte de Pandore “, tout juste sorti, vous définit d’abord comme musicienne !

J’ai un physique de blonde (sourire) mais j’ai d’emblée pensé que la musique m’amènerait d’autres rôles, qu’elle pourrait canaliser mes émotions. Simplement avec l’idée de tracer ma route et, sur le long terme, de pouvoir aussi dire des choses par rapport à la femme que je suis. Cela comprend la part de responsabilité citoyenne : comment puis-je prendre part au monde actuel tout en étant honnête vis-à-vis de moi-même ?

Quelle est l’importance de la scène ?

Cruciale, dans la mesure où elle me permet de pouvoir vivre mes chansons en direct. L’adrénaline est alors à 100 %, et l’intellect absorbé par le brut et l’instinctif. Au théâtre, on sent le silence alors qu’en musique, on perçoit quand l’air est chargé d’une sorte de communion. Les voix et les corps dessinent un truc un peu primaire, comme s’il existait un canal direct d’émotion à émotion. Une fois qu’on a goûté à cela, c’est difficile de ne plus vouloir y revenir.

” La boîte de Pandore ” est délicatement arrangé. Comment transposer l’album en concert ?

Je suis accompagnée de trois musiciens et on utilise aussi des ” loops “, des nappes de claviers amenant des choses plus électros. Avec le désir que les chansons soient les plus vivantes possibles, privilégiant le mélange de tessitures synthétiques et d’interventions purement instinctives. Pour certaines dates, il y aura d’ailleurs des cordes.

En concert le 15 décembre à Namur et le 18 janvier à Ottignies. www.facebook.com/karinclercq

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content